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ll était une fois.....
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2 janvier 2009

chapître 18 : tout le monde s'en mêle

Célia fut surprise lorsqu’elle rentra chez elle. Elle trouva son père et ses deux enfants entrain de jouer et de partager un moment de sincère camaraderie.

-          Bonjour, finit-elle par dire.

-          Hey, bonjour. Alors les enfants, vous ne dites pas bonjour à votre maman.

Mais ceux-ci ne se le firent pas répéter deux fois. Luca se précipita sur sa mère tandis que Anne émit quelques rires plaintifs.

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Eric n’avait pas vraiment réfléchis à la situation. Il avait agis plus par désespoir que par conviction. En fait, il avait toujours agi de cette manière. C’était la seule qu’il connaissait. Mais maintenant qu’il était chez lui, qu’il était propre et reposé, il voyait les choses sous un nouvel aspect. Il voulait jouer au basket parce qu’il avait cela dans le sang, parce qu’il voulait se montrer une dernière fois. Et Dieu seul savait qu’il n’avait pas vraiment perdu toutes ses qualités. Mais il se disait aussi que ce rassemblement, cette fête du club comme le disait Gérard pouvait être une bonne occasion de rencontrer des gens et qui plus est d’apercevoir des personnes qui lui en voulait et peut être même la personne qu’il recherchait jour et nuit depuis son réveil à l’hôpital. Il était bien écrit qu’elle le surveillait 24 heures sur 24. Et bien lui l’observerait le lendemain. Et il la trouverait.

$$

Luca et Anne s’endormirent tranquillement pour leur sieste après une longue matinée bien remplie. Célia et son père eurent donc un moment de répits qui leur permirent de discuter.

-          Alors tu me dis qu’Eric est réapparu.

-          Oui, enfin non, la vérité c’est que le personnel de l’hôpital m’a contacté et que je ne suis pas allé le voir tout de suite. Je suis passé par beaucoup de sentiments. Je pensais que je le reverrai jamais. Peut être je l’espérais. Je sais pas en fait, finit-elle par dire.

-          Et depuis ce jour là, vous vous êtes revu ? tu m’as dit qu’il y avait une histoire de lettre ? demanda son père.

-          Oui, il avait une lettre lorsqu’il était à l’hôpital. Une personne l’a apparemment sauvé et lui a demandé de réaliser différentes choses afin de se racheter.

-          Cela devient intéressant.

-          Je ne crois pas que je sois de taille à affronter son regard plus longtemps.

-          Alors évite-le, tu ne lui dois rien.

-          Je suis sa sœur, et tu es son père.

-          Ah les femmes !! tu es forte ma fille, mais tu as cette faiblesse qu’ont toutes les femmes.

-          Qu’est ce que je dois faire ?

-          Occupe toi de tes enfants, trouve un emploi, occupe toi de toi, et ne te tracasse pas avec tout ça, je vais me renseigner.

-          Tu ne vas rien faire de mal ?

-          Non ne t’inquiètes pas. Je peux rester ici un moment.

-          Bien sûr, en plus les enfants ont l’air de bien t’aimer.

-          Je les aime aussi.

$$

-          Vous avez faits de l’excellent travail.

-          Oui je sais, répondit Jessica sans être vraiment convaincu.

-          J’ai appris qu’Eric voulait jouer au match amical organisé pour la fête de son ancien club demain soir.

-          Tu veux que je m’y rende pour l’avoir à l’œil.

-          Non, prends ta soirée. C’est à moi de prendre mes responsabilités. J’irais à ce match et je le regarderais dans les yeux. Je ne pense pas qu’il osera me désobéir. Merci pour ton aide Jessica. Tout cela ne fait que commencer.

-          Autre chose, Charles commence à être très curieux à propos de tout ceci, que dois-je faire ? demanda Jessica

-          Quel bon à rien celui là. Dis lui que je souhaite le rencontrer. Je t’appellerais pour fixer le rendez-vous.

En partant, Jessica nourrissait de nouveaux remords. Qu’est-ce qui lui avait pris d’accepter d’entrer dans ce jeu. Mais avait-elle vraiment le choix ? Elle ne fut pas loin de la crise cardiaque lorsqu’elle entendit le chat miauler. Elle ne l’avait pas vu et il avait provoqué la peur de sa vie. Une nouvelle preuve que la situation la préoccupait au plus au point.

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